Au travers de ce message, nous allons ainsi voir ce que fit Abraham pour vivre l'accomplissement de cette promesse de Dieu. Si tous, nous avons le droit d'aspirer à être grands ou à avoir un grand nom, nous devons cependant savoir qu'il ya un prix à payer pour cela.

Être grand ou avoir un grand nom n'est pas synonyme d'être riche, d'avoir de l'influence, de peser lourd matériellement et financièrement parlant. Et nous savons qu'il y en a dont les noms sont grands mais qui ne le sont pas eux-mêmes, en substance aux yeux de Dieu.

A ce propos, le niveau le plus bas de la bénédiction est lorsqu'on n'est béni que pour soi-même. Notre Dieu veut que nous devenions une source de bénédictions pour les autres, à l'instar de notre père Abraham. Puissent les autres donner de l'argent à quiconque lit ce message, non pas parce qu'il en manque mais parce qu'il est une source de bénédictions pour d'autres!

Dieu lui ayant parlé dans Genèse 12, lui promettant de le bénir, c'est seulement au chapitre 22 que cette prophétie s'accomplit après qu'Abraham accepta de payer le prix que cela exigeait.
Abraham a donc réussi au test de Dieu et assimilé toutes les leçons reçues de Dieu.

7 étapes

Ainsi, il y a 7 étapes à franchir; sept choses auxquelles vous devez obéir et qui feront qu'on le veuille ou non, vous deviendrez grand. Etre grand n'est pas un accident : il exige de réussir à ces 7 exigences ci-dessous.

LA SOUMISSION:

Dans sa marche avec l'Eternel, Abraham s'est caractérisé par la soumission et l'obéissance.
Abraham, en effet, ne discutait pas, ne posait pas de questions chaque fois que l'Eternel lui demandait de faire ceci ou cela mais obéissait et s'exécutait.

 

Retenons ici que très souvent, avant de vous bénir, de vous rendre grand, Dieu vous changera de système, de milieu, de peur que ceux qui vous ont vu grandir ne vous méprisent. En outre, Dieu ne veut pas qu'il y ait confusion ni sur la personne qu'il veut bénir ni sur la source de cette bénédiction.

 

Il en fut de même aussi bien, lorsque l'Eternel lui demanda de laisser partir sa servante Agar, que quand il fut prié de sacrifier son fils Isaac.

A chaque fois, sans poser des questions ni chercher à comprendre, Abraham se soumettait et s'exécutait.

La soumission est obligatoire surtout à des moments de crise (tels que guerre pour les soldats ....) sinon, vous n'irez pas de l'avant.

Ceci me fait penser à ce petit enfant qui, alors qu'il jouait, se soumit. sans comprendre ni poser de questions, à l'ordre de son père : de se coucher et de ramper : il apprit et comprit après qu'il y avait un serpent venimeux qui, descendant d'un arbre, risquait de le mordre !
Soumettez-vous sinon vous risquez d'être mordu par le diable.

Une personne soumise est une personne protégée car, elle est mise sous la couverture de l'autorité ou personne à qui elle est soumise.
Une femme soumise, par exemple, jouit de l'amour et fidélité de son mari comblé.

La soumission est importante partout. Et ce n'est pas une faiblesse mais cela veut tout simplement dire que vous êtes fort mais vous contrôlez votre force. Voila pourquoi la bible nous invite à nous soumettre les uns aux autres.
Même Jésus-Christ fut soumis à Dieu le père :

Si le Seigneur de gloire savait se soumettre, à plus forte raison vous et moi.
Vous ne pouvez pas être un bon maître si vous n'avez pas été un bon disciple.
Vous pouvez avoir des qualités mais sans un bon encadrement ou soumission, non seulement vous ne servirez à rien mais vous ne serez pas non plus ce que vous devriez être.

C'est donc dangereux de continuer à vivre sans obéir ni se laisser encadrer : c'est comme un conducteur de voiture qui n'obéit pas au feu rouge. Il devient un danger public et il ne peut aller loin sans connaître un accident.

La soumission est différente de l'obéissance.
En effet, la soumission est absolue, c'est un état de coeur mais l'obéissance est un acte à poser ou pas. En tant que telle la soumission évolue avec la sensibilité.

LA SENSIBILITE

Quand Dieu veut vous rendre grand, il va éprouver votre sensibilité. Il y avait beaucoup de montagnes mais Dieu ne donna pas de précision sur la montagne du rendez-vous : Abraham devait se servir de sa sensibilité intérieure.

Il peut s'agir de choix face soit à une multitude de candidats pour le mariage soit à plusieurs offres d'emploi soit à une orientation pour le ministère.

Malheureusement, il y en a qui ne vivent qu'au gré des prophéties des autres, oubliant que chacun de nous a sa prescription médicale propre et que les prophéties n'ont pour rôle que de confirmer ce que Dieu a déjà mis en nous.

Quand Dieu parle, sachant que vous devez marcher, il ne vous montrera pas nécessairement ni où vous devez aller ni ce que vous devez faire et c'est la sensibilité qui vous-y aidera.

Il y a des hommes et des femmes qui se sont mariés à la suite de prophéties : après cela, ils ont souvent regretté.

Il nous faut de la sensibilité car, ne sachant pas de quoi demain sera fait, c'est grâce à la sensibilité que nous ne nous tromperons pas dans notre choix.

Ceci me fait penser à cette jeune fille qui, alors qu'elle ne sentait rien en elle pour cet homme qui voulait l'épouser, y fut contrainte par ses parents. Après s'être connus, cet homme et elle, elle apprit qu'elle était atteinte du VIH sida. Cette pauvre fille sentait bien que cet homme n'était pas l'homme de sa vie mais elle se laissa prendre pour satisfaire les besoins ou désir de ses parents cupides.

Beaucoup de gens vont continuer à souffrir parce qu'ils ont bu ou utilisé les ordonnances médicales qui ne leur étaient pas destinées. Ils oublient que ce qui a réussi à tel ne réussira pas nécessairement à tel autre.

Et si vous ne le comprenez toujours pas, Dieu changera de manière de vous parler, à l'instar de ce qui se passe avec nos cellulaires pour communiquer!

Cessons donc de croire que Dieu ne peut nous parler que par les songes ou visions, car le diable étant le père du mensonge, il s'y infiltre souvent pour nous égarer ou nous affaiblir. Par son silence, l'Eternel nous invite, comme dans le cas d'Abraham, à recourir à notre sensibilité spirituelle pour faire sa volonté.

Puisse Dieu aiguiser notre sensibilité spirituelle, comme il fit pour notre père Abraham, car elle nous guide à découvrir la volonté de Dieu dont sa réalisation tient de ce que nous disposons et de ce que nous sommes en tant que être humain.

LE CONTENTEMENT

Apprenons ici à regarder ce que nous avons et non pas à ce que nous n'avons pas. C'est ce que fit Abraham. Mais, Isaac, n'étant pas encore mûr posa cette question: voici le feu, le couteau et le bois, où est l'agneau?

Contentez-vous de ce que vous avez; maximisez cela et Dieu pourra vous donner ce que vous manquez.
C'est quand quelqu'un a le regard sur ce qu'il n'a pas, que naît l'envie.

J'ai déjà reçu une carte postale peinte par une jeune fille qui n'a ni jambes ni mains mais qui fait de beaux tableaux par la bouche, lesquels se vendent partout dans le monde.

Quand Dieu vous a appelé, il vous a donné tout ce qu'il faut pour être grand : ne pensez donc pas qu'il n y a que les autres qui ont tout ce qu'il faut pour être grands.

Les grands hommes n'envient pas les autres : ils se contentent de ce qu'ils ont. Et, pour ce qu'ils n'ont pas , Dieu y pourvoira.
Vous avez tout ce qu'il faut pour être grand.

La différence entre un adulte et un petit enfant est qu'un enfant pose des questions sur ce qu'il n'a pas alors que l'adulte, est celui ou celle qui se contente de ce qu'il a ou elle a, ne pose pas des questions sur ce qu'il ou elle n'a pas.

En outre, vous ne pouvez pas avoir tout ce dont vous aurez besoin car, Dieu nous veut interdépendants, bien qu'on commence par être dépendants puis indépendants et enfin interdépendants.

LA SEPARATION

La bible dit que de loin, Abraham vit la montagne. Abraham a vu cela, quoi qu'il n'y fût pas encore.
C'est comme quelqu'un qui sentirait au fond de son coeur qu'il n'est pas loin de sa bénédiction, de changer de vie,....
Il soupçonne qu'il n'est plus loin de sa bénédiction.
Et, dès qu'Abraham soupçonna cela, il se sépara immédiatement de ses deux serviteurs.

Celui qui sent que la bénédiction n'est plus loin, change de compagnons, se sépare de ceux qui ne sont pas une bénédiction ou une aide pour lui.
Si vous ne parvenez pas à vous séparer des autres, c'est que vous n'avez pas encore vu.

Certes la séparation sera douloureuse mais c'est le prix à payer, quand bien même il y aurait des larmes aux yeux.
Tous ceux qui sont avec nous ne sont pas nôtres et en tant que pasteurs, nous devons savoir qui est notre Pierre, Jean, Judas, Timothée.

Restez-là ! Moi, je monte. C'est en ce terme qu'Abraham parla à ses serviteurs dès lors que l'étape après ne les concernait en rien. Cela relève d'une attitude responsable vis-à-vis de sa destinée.

Vous êtes un jour devenu mon ami. Vous n'êtes pas vice Dieu ; seul Dieu est EL SHADAÏ.

A la montagne de Dieu, c'est un lieu de sacrifice pour amorcer soit la communication soit la bénédiction

LE SACRIFICE

Tout celui qui est devenu grand a certainement sacrifié quelque chose qu'il aimait beaucoup.
Il peut s'agir de son temps, de ses relations, du sommeil ou loisir... Interrogez-les et ils vous le diront ! Quiconque donc veut devenir grand doit en être capable.

Malheureusement, aujourd'hui notre société est pleine de gens qui n'aiment pas se sacrifier.
Quelque chose en vous doit mourir c'est-à-dire accepter de se priver de quelque chose auquel on aurait pourtant droit, juste à cause des objectifs assignés.

Le feu du ciel ne descend que là où il y a le sacrifice. Dieu lui-même n'a pas échappé à cette loi: il sacrifia son propre fils. Celui qui veut aller loin et bien vivre, doit apprendre à se sacrifier. Beaucoup reculent face aux épreuves car, ils n'ont rien sacrifié.

Apprenez à vous sacrifier !

Faisons comme les Athlètes qui se sacrifient pour remporter le prix. Dieu qui ne parla qu'une fois à Abraham, vit l'enfant sur l'autel de l'holocauste, prit acte de l'obéissance d'Abraham à sacrifier son fils Isaac, et fut touché par cela.

Celui qui ne veut pas se sacrifier ni pour lui ni pour les autres ne peut devenir grand. Il convient de distinguer le sacrifice de soi pour soi et le sacrifice de soi pour les autres, ce dernier est compris come un investissement dans la vie des autres selon que l'Eternel les met autour de vous.

Le sacrifice en soi est dur, il doit nous faire pleurer, blesser nos coeurs. C'est cela son caractère ; au demeurant, il porte des fruits.

LA CAPACITE À CHANGER

Beaucoup ne deviendront pas grands car ils sont traditionalistes c'est-à- dire ne veulent pas changer. Il faut pourtant être « transitionnalistes » .
Abraham, bien qu'ayant écouté l'ordre de sacrifier son Isaac, mais en arrivant au lieu du rendez-vous, il obéit à cet ordre nouveau : 

Soyons prompts à changer car, le changement est têtu. La preuve est que nous avons été des bébés et aujourd'hui, nous sommes des parents.
Ce qui a été vrai hier, ne l'est pas nécessairement aujourd'hui car, les données peuvent changer.

Si certaines filles ne se marient pas, c'est parce que les portraits robots qu'elles avaient à 18 ans de leurs prétendants, sont autre chose que ce à quoi elles pensaient jusqu'à 30 ans. Seule la parole de Dieu ne peut changer.

LE SUBSTITUT

Dieu nous apprendra, seulement une fois parvenu au lieu du rendez-vous, ce qu'il faudra faire. Dieu nous donnera ce qui nous avait jusque-là manqué.

Ne disons donc plus que Dieu ne bénit pas mais plutôt que nous ne sommes pas encore arrivés au lieu du rendez-vous.

Nous comprenons donc que Dieu a la capacité, de pourvoir à tous nos besoins. Notre bélier est attaché c'est-à-dire ce qui est à nous, personne d'autre ne peut s'en servir ou le dérober.

Ne cherchons donc pas la bénédiction mais arrivons seulement au lieu du rendez-vous et là, Dieu nous bénira.

 

Abraham pensait que Dieu était capable de ressusciter l'enfant, cela, au moment où personne, jusque-là, et nulle part dans le monde a eu à vivre ou à apprendre la résurrection.

Il y a des choses auxquelles, par la foi, vous pouvez penser, des choses qui n'ont jamais eu lieu ni avant vous, ni dans les livres et que vous serez le premier à expérimenter soit dans votre famille soit au service ou même dans le ministère.

C'est pourquoi Abraham est appelé le père de la foi. Comme promis à ses serviteurs, Abraham et Isaac revinrent vers ceux-ci.
C'est donc faux de dire que Dieu ne bénit pas mais disons plutôt que «Je ne suis pas encore arrivé au sommet de la montagne; au lieu du rendez-vous avec lui »
Car, une fois que nous y parviendrons, Dieu nous donnera tout ce dont nous avons besoin, tout ce qui nous manque, tout ce qu'il nous a promis. A cause de cela, apprenons à chercher non pas la bénédiction mais DIEU!

Puisse le Seigneur faire pour nous ce qu'il fit pour Abraham et cela, si nous nous conduisons comme Abraham. Amen