

Appelez plutôt au secours
Assis avec des amis autour d'une tasse de thé, je peux discuter tranquillement des statistiques nationales sur les noyades de l'été passé. J'en parle, mais je ne suis pas directement concerné.
Supposons que je me trouve dans la situation de celui qui, complètement épuisé, est sur le point de couler. J'appelle alors au secours avec angoisse, de toutes mes forces. Les statistiques m'importent peu cette fois, c'est de moi qu'il s'agit. C'est urgent, ma vie est en jeu, je coule ! Et je m'empresse de saisir avec soulagement la main qui m'est tendue pour me sauver.
Quand il s'agit du sort éternel de l'âme, du jugement de Dieu sur le péché, et du salut par la foi, certaines personnes considèrent la question de manière distante et théorique, comme des statistiques. On dirait qu'elles ne sont pas concernées. Elles posent des questions sur le sort de ceux qui n'auront jamais entendu l'évangile ; elles s'indignent de ce que tous les hommes ne soient pas sauvés (comme si Dieu nous devait le salut ! ). Certains estiment injuste que Dieu sauve de la même manière un malfaiteur et un homme honnête, par la seule foi en Jésus Christ... Mais chacun n'a-t-il pas conscience que la question le concerne lui-même, qu'elle est urgente, et aura des conséquences éternelles ?
Pour être sauvé, il ne s'agit pas de discuter, mais d'appeler au secours ce Dieu dont chacun a besoin.
Avec la Bonne Semence